Découvrir Château-Renault, c’est découvrir son patrimoine.
Le service patrimoine de la mairie organise des visites découvertes (3 circuits) et des visites guidées pour certains sites.
Le château a été fondé au début du XIe siècle par Geoffroy de Château-Gontier, qui lui donne le nom de son fils Renaud : Castrum Reginaldi. Le site sera remanié plusieurs fois, notamment pendant la guerre de Cent ans où les fortifications sont renforcées. Une chapelle placée sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste est construite au XIIe siècle dans le prolongement ouest du château ; elle sera transformée en logis à partir du XVIIe siècle.
En 1620, la châtellenie est érigée en marquisat, une période au cours de laquelle le château est reconstruit sur les fondations anciennes. La famille Rousselet possède le domaine jusqu’en 1739. Au début du XIXe siècle le château et son domaine sont acquis par la famille Calmon. En 1907, un incendie ravage une partie des bâtiments principaux, dont seule l’aile sud sera reconstruite. En 1948, la famille Calmon fait don du château à la Ville de Château-Renault qui y installe l’hôtel de ville à partir de 1962.
Le Château est inscrit depuis 1949 sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques.
SUR RESERVATION
Cet édifice construit en pierres a été élevé aux alentours de 1160, sous Thibault V, comte de Blois. Il s’élève sur un tertre artificiel entouré d’une chemise de protection avec contreforts. De plan circulaire, il comprenait au moins quatre niveaux aujourd’hui disparus, dont deux conservent une cheminée aménagée dans l’épaisseur des murs.
Bien qu’endommagé sur sa face nord, l’édifice conserve une hauteur de 19 m, et possédait quatre niveaux de circulation.
A noter : pour des raisons de sécurité l’accès au donjon n’est pas autorisé.
Le donjon est inscrit depuis 1942 sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques.
Cette porte remarquablement conservée et dont la partie basse remonte aux XIIe-XIIIe siècle formait l’entrée principale du château.
La partie haute se compose d’une salle au dessus de laquelle est aménagé un niveau traité en hourds (système de défense en surplomb de la paroi). Les rainures permettant le coulissement d’une herse sont encore visibles sous le passage voûté.
Le clocheton renferme une cloche remarquable datée de 1523.
La porte fortifiée est inscrite depuis 1949 sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques.
Après l’effondrement d’une partie de l’édifice en décembre 2014, la tour a été entièrement restaurée (fin des travaux : septembre 2018).
La Tour de l’Horloge est comprise dans la visite du château.
Renseignements :
Service Patrimoine 02 47 29 85 56
patrimoine chez ville-chateau-renault.fr
L’esplanade plantée de tilleuls occupe l’emplacement de l’ancienne basse cour du château. Deux cèdres de l’Atlas sont plantés près du rempart sud. La partie nord comprenait les grandes écuries édifiées au XVIIIe siècle par le comte d’Estaing. Un jardin potager et un verger sont aménagés sur une terrasse bordant le parc. Au pied du donjon se dressait des communs et une orangerie. Les communs sont inscrits depuis 1949 sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques.
Les parcs, communs et orangerie sont compris dans dans la visite du château.
Ancienne tannerie Peltereau-Tenneson : près de 400 ans d’histoire du cuir
Cette tannerie a été fondée en 1597 par les maîtres tanneurs Peltereau et a été l’une des plus grandes usines de la “ Cité du cuir ” aux cours des XIXe et XXe siècles.
En 1812 Jacques-Henri Peltereau oriente la production vers la fabrication du cuir à semelles, permettant un développement de l’usine, renforcé au cours des années 1840 par son neveu Auguste Peltereau dont les qualités de négociant vont accroître la notoriété de l’entreprise. Sa veuve Célestine Peltereau poursuit l’activité et agrandie l’usine, avant de s’associer à son petit-fils Joseph Tenneson, qui deviendra directeur de 1912 à 1931, et vice-président du Syndicat général des cuirs et peaux de France.
L’usine s’est développée autour de la rivière La Brenne, et conserve la majorité des bâtiments utilisés pour la fabrication des cuirs : ateliers du travail de rivière, séchoirs, corroierie, magasin de stockage, atelier d’entretien, cheminée d’usine. Après plus de 380 ans d’existence, la tannerie cesse son activité en 1978 sous la direction d’André Tenneson.
L’ensemble est acquis par la Ville de Château-Renault et une partie des locaux est réhabilitée en 1985 pour y installer le Musée du cuir et de la tannerie. Le public y découvre l’histoire des tanneries de Château-Renault à travers une riche collection de machines, d’outils, de documents d’archives, de photographies et de cuirs et peaux exposés dans 8 salles aménagées au cœur de la tannerie réhabilitée. L’ensemble du site est inscrit depuis 2004 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Saison 2020 : réouverture du musée le mardi 2 juin
105 ter, rue de la République
Visites individuelles libres ou guidées du 1er mai au 30 septembre.
Visites guidées de groupes toute l’année (sur réservation, min. 15 personnes).
Plein tarif : 5 € / étudiants : 2,50 €/ Groupe (à partir de 15 personnes) : 4 € par pers / gratuit pour les moins de 10 ans
Ateliers Cuir encadrés par Philippe Bourgeaux, technicien du cuir, pour enfants et adultes (tarif : 10 € - sur réservation : consulter le programme sur le site internet du musée).
Renseignements :
Musée du cuir et de la tannerie
02 47 56 03 59
infos chez museeducuir.org
ou
Service Patrimoine
02 47 29 85 56
patrimoine chez ville-chateau-renault.fr
L’édifice a été bâti sur les fondations d’une chapelle romane dédiée dès l’origine à Saint-André, puis érigée en église paroissiale en 1125. Elle a été reconstruite au milieu du XVIe siècle et consacrée en 1562. Il s’agit d’une des rares églises Renaissance de la région Centre.
Plusieurs modifications ont été effectuées au XIXe siècle, notamment l’édification d’un nouveau clocher en 1877. L’église possède un mobilier exceptionnel : ensemble de vitraux XIXe siècle réalisé par l’atelier Lobin de Tours, une présentation originale de fragments de vitraux du XVIe siècle, un orgue Cavaillé-Coll de 1869, et un autel néo-gothique (autel de la Vierge) restauré en 2006.
L’église est inscrite depuis 1949 sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques.
SUR RESERVATION
L’atelier a été fondé en 1920 par le mécanicien René Guignard dans une ancienne grange qui faisait partie de l’ancien hôtel de l’Ecu de France et utilisé comme écurie pour les services de la malle-poste.
L’un des ouvriers de M. Guignard, Léon Mercier, reprit l’atelier à son nom et devint l’un des plus importants serruriers de la ville. Il rachète l’ensemble des bâtiments à la veuve de M. Guignard en 1942. Léon Mercier développa l’entreprise qui fournissait à sa clientèle les services dans les domaines de la serrurerie et de la ferronnerie (serrures, clés, balcons, balustres, grilles, etc.).
L’atelier a été repris en 1969 par son fils, Guy Mercier, ouvrier dans l’entreprise pendant 26 ans. Ce dernier poursuivit l’activité jusqu’en 1987, avant de faire don en 1990 à la ville de Château-Renault de l’ensemble des bâtiments, des outils et des machines de l’entreprise.
SUR RESERVATION
Construit au hameau de Vauchevrier, sur la Brenne, le moulin est attesté comme moulin à tan, ou moulin à écorces, depuis au moins le XVIème siècle. Jusqu’à la première moitié du XXe siècle il est utilisé par les tanneurs de la ville afin d’approvisionner les tanneries en écorces nécessaires aux opérations de tannage des peaux. Le bâtiment était entretenu et géré par un pile-tan, un ouvrier spécialisé qui vivait et travaillait sur place. Le moulin était associé à une halle aux écorces, où étaient stockées à l’abri de l’humidité les bottes d’écorces destinées à être broyées. L’ensemble a été utilisé jusque dans les années 1950 par la tannerie Le Cuir Lissé Français, puis vendu à la Ville de Château-Renault en 1960.
A partir de 1987 la halle et le moulin ont fait l’objet d’un projet d’aménagement et d’une restauration conduite par l’architecte Jean-Christophe Rouillon. Depuis sa rénovation la halle accueille régulièrement des festivités. L’ouverture au public du moulin en 1990 a été marquée par une exposition rétrospective événement du sculpteur naïf Camille Mortier, ouvrant la voie à une programmation annuelle d’expositions artistiques.
Le moulin est ouvert gratuitement au public lors de chaque exposition programmée.
Durée du circuit : 2h
Tarifs : 4 € / réduit 2,50 € (demandeur d’emploi, étudiant, -18 ans)
Durée du circuit : 2h
Tarifs : 4 € / réduit 2,50 € (demandeur d’emploi, étudiant, -18 ans)
Durée du circuit : 2h
Tarifs : 4 € / réduit 2,50 € (demandeur d’emploi, étudiant, -18 ans)